Amarres larguées

Être mort est ma deuxième chance ; à moi de pas la manquer.

 

Et réservez, votre sensibilité pour plus tard !

Ce jour là, heureux dans mon train, je mourrais léger, négligemment de tant d’émois si simples, en opérant un trou dans mon pantalon neuf fait de tweed élégant,

En me grattant la cuisse avec ma clef pour rire, je perforais l’artère de mes soupirs

Et simplement alors tout vidé de mon sang, par ce trou de ma poche et mon doigt caressant

Je pus jouir

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